Le mot de la fin
Vieil étalon
Les vieux étalons ont la réputation de donner moins de gagnants. On cite d’ailleurs souvent l’exemple de Green Desert (Danzig) qui fut un reproducteur flamboyant mais dont la source “s’était tarie” en fin de carrière. Le grand Galileo (Sadler’s Wells) n’a donné (entres guillemets) que deux lauréats de Gr1 cette année. Voilà de quoi alimenter la passion pour les jeunes sires de notre microcosme. Le très bon journaliste australien Bren O’Brien s’est attelé à ce sujet compliqué pour l’ANZ Bloodstock. Il a compilé les résultats des 10 étalons considérés comme les plus influents pour l’Australie depuis 40 ans, d’où un échantillon de 16.000 produits. Les trois générations avec le plus de lauréats black types par partant sont la 3e (13,07 %), la 7e (11,97 %) et la 2e (11,95 %). Mais celles avec le plus de gagnants par partant sont la 1re (79,26 %), la 2e (78,71 %) et la 9e (78,51 %). On peut se dire que les produits d’étalons vont plus “au charbon” avant que le père ne soit une vedette car ils ont coûté moins cher aux ventes… Mais la différence n’est pas abyssale avec la 11e génération qui est à 76,75 %. Ce qui est tout aussi intéressant, c’est de se rendre compte qu’à partir de la 11e génération, les étalons ont beaucoup moins de produits en piste… et logiquement moins de gagnants de Gr1. Les 10 étalons de l’échantillon ont produit 34 gagnants de Gr1 et 992 partants en 5e génération (3,4 %). En 15e génération, on tombe à 436 partants et 5 gagnants de Gr1 (1,14 %). Si vous avez une explication sur le plan biologique… nous sommes preneurs !