EN RÉGION
Les écoles de Cagnes à la découverte des courses
Dans le cadre d’un partenariat entre la Société des courses de la Côte d’Azur, le ministère de l’Éducation Nationale et l’Inspection de l’Académie, 350 élèves des écoles de la ville de Cagnes-sur-Mer ont pu découvrir l’univers des courses. François Forcioli-Conti, président de la Société des courses azuréennes, a évoqué pour nous cette opération qui a été mise en place avec réussite.
Depuis trois ans maintenant, quatorze classes scolaires partent chaque année à la découverte des courses, et ont l’occasion de se rendre dans les coulisses de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. Plus qu’une simple visite, cette initiative s’inscrit au cœur d’un véritable projet pédagogique mené avec les enseignants : « Nous avons lancé ce projet afin de sensibiliser les élèves et leurs enseignants au monde hippique. De plus, cette activité fait partie du patrimoine local. Il est donc important de le mettre en valeur et de le transmettre aux jeunes Cagnois. Je pense qu’il y a un manque important dans l’Institution à ce niveau. Peu de choses sont mises en place pour faire connaître les courses. Ce qui est pourtant impératif. Dans le cas contraire, celles-ci risquent de mourir. »
Différents métiers présentés
« Au cours de leur visite, les enfants ont l’occasion de découvrir différents métiers : entraîneur, spécialiste de la nutrition équine, maréchal-ferrant… Ils se rendent aussi dans la clinique vétérinaire de l’hippodrome, ainsi que dans la sellerie. Un concours de dessin est également organisé sur le thème de la visite. Une exposition de ces dessins est prévue le 21 juin en présence du maire de la ville. »
Une opération bénéfique pour la filière
« Les retours que nous avons sont très bons. Tant du côté des enfants que des enseignants. Le nombre de classes que nous accueillons augmente d’année en année. Malgré tout, cette opération reste une charge à organiser. Dès lors, il faut saluer le dévouement de nos employés. Dans le futur, nous voulons proposer cette activité à des jeunes de 13/14 ans. Nous pouvons également le faire sous forme de stages de formation ou en partenariat avec l’Afasec. Nous espérons pouvoir former des jeunes qui viennent de pays ne disposant pas de centres de formation. Cela permettra de développer les courses dans leur pays d’origine, voire d’alimenter la filière en France. Comme chacun le sait, notre filière, comme d’autres, traverse une crise du personnel. Les entraîneurs ont actuellement beaucoup de mal à recruter de jeunes salariés. Ce genre de projet est une des pistes qui peuvent permettre de résoudre cette pénurie… »