Le ministre des Solidarités à Chantilly
Vendredi, à l’initiative de l’Afasec et de la F.N.C.H., Jean-Christophe Combe a visité trois sites importants sur le plan social de la filière hippique locale. Une dimension sur laquelle notre univers se distingue positivement aux yeux de l’élu.
Le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées de France a visité trois sites hippiques cantiliens : l’atelier Epona, la résidence des Courses hippiques de Chantilly ainsi que l’école des Courses hippiques de Gouvieux. À l’heure ou l’Afasec et la F.N.C.H. cherchent à recruter plus de 1.000 personnes pour répondre à une pénurie de main-d’œuvre sans précédent, cette visite vient soutenir ces initiatives mises en place depuis 18 mois.
Epona, un modèle d’intégration
Dès son arrivée, Jean-Christophe Combe s’est rendu dans les locaux d’Epona où il a été accueilli par Guillaume Jacobée (directeur), Hugues Leclerc (directeur de l’action sociale), Isabelle Wojtowiez (maire de Chantilly), Patrice Marchand (maire de Gouvieux) ainsi qu’Éric Woerth (député). Sur les 52 salariés que compte l’entreprise, près de la moitié est en situation de handicap, ce qui n’a pas manqué d’interpeller le ministre qui a pu échanger longuement avec ceux présents sur le site lors de cette visite : « Epona coche beaucoup de cases au regard de mes responsabilités en tant que ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. C’est un exemple qui doit permettre aux autres entreprises de réfléchir à l’intérêt d’embaucher des personnes en situation de handicap. Epona est une entreprise adaptée, formant des personnes en situation de handicap. Elle leur permet de se reconvertir dans des métiers qui ont une valeur extrêmement importante avec de réels savoir-faire, qu’il faut également préserver. Cela a beaucoup de sens pour moi. Demain, il faudra reconnaître l’intégration de personnes en situation de handicap comme quelque chose de normal. »
La résidence, puis l’école des courses hippiques
Le ministre s’est ensuite rendu à la résidence des courses hippiques de Chantilly. Sur place, il a notamment rencontré Marin Le Cour Grandmaison qui lui a présenté l’histoire du centre d’entraînement de Chantilly, son hippodrome et son importance économique. Avec Stéphanie Gérard, la responsable de la résidence, Jean-Christophe Combe a pu visiter les derniers studios et studettes rénovés. Le but est d’accompagner au mieux les salariés des écuries de course en matière de logement. Enfin, le ministre a conclu sa visite à l’école des Courses hippiques de Gouvieux. Avec Laurence Aveillan, directrice de formation, Élise David, directrice de l’emploi, et Guillaume Herrnberger, directeur de l’Afasec, il a pu prendre connaissance du lieu et de ses enjeux pour la filière avant d’assister à une démonstration de deux jeunes apprentis sur les chevaux mécaniques.
Le mot de Jean-Christophe Combe sur les courses hippiques
« J’ai baigné dans les courses lorsque j’étais enfant car je suis issu d’une famille de turfistes. J’ai une passion pour le monde du cheval en général. J’ai d’ailleurs été cavalier et j’ai suivi le trot et le galop. Pour moi, il s’agit d’une filière d’excellence et de rayonnement de notre pays à l’international. Il faut absolument la préserver et la développer car elle est aussi porteuse de métiers d’excellence en lien avec des secteurs de pointe de notre économie comme la maroquinerie de luxe. C’est un secteur que j’apprécie également avec mes responsabilités actuelles car c’est un milieu très solidaire qui prête attention à ceux qui s’y engagent tout au long de leur vie. Avec la réforme des retraites, nous avons beaucoup évoqué les parcours professionnels. Le milieu des courses est très exigeant d’un point de vue physique et cela nécessite de prévoir des parcours professionnels tout au long de la vie dans tous les métiers gravitant autour du cheval. Et pour cela, il faut s’en donner les moyens… et c’est ce que fait l’Afasec ! »