mardi 16 juillet 2024

Assez !

Assez !

Mercredi, la British Horseracing Authority s’est fendue d’un communiqué qui pourrait se résumer en un seul mot : assez ! Un peu plus tôt, l’association animaliste Animal Rising – derrière les troubles survenus lors du Grand National et du Derby – a annoncé qu’elle ne perturberait pas Royal Ascot et les rendez-vous de l’été pour peu que les leaders des courses acceptent de participer à un débat télévisé d’une heure portant sur la « moralité des courses. » La BHA a, logiquement, décidé d’élever le ton.

Julie Harrington, présidente de la BHA, explique : « Jamais nous n’autoriserons les courses britanniques à agir sous la contrainte via des menaces de manifestations. Animal Rising a montré, par des actions dangereuses effectuées lors du Derby d’Epsom, que leurs promesses publiques n’ont aucune valeur [l’association avait dit qu’elle n’interviendrait pas sur la piste si une course était lancée, or un de ses membres est allé sur la piste alors que le Derby l’était, ndlr]. Ils ont démontré être prêts à commettre des actes inconscients, potentiellement illégaux et qui pourraient mettre directement en danger les chevaux et les hommes, tout ceci pour faire la promotion de leurs objectifs plus vastes. Ces derniers incluent la fin de toute utilisation des animaux par l’homme. Les porte-parole de notre sport ont déjà pris part à plus d’une heure de débats télévisuels cumulés depuis le mois d’avril. Lors de tous ces débats, le message était clair : les courses britanniques sont un sport fier des standards de bien-être mis en place, sport qui offre une qualité de vie inégalée aux 20.000 chevaux qui courent chaque année, et qui œuvre constamment afin de minimiser les risques. Encore une fois, j’appelle Animal Rising à cesser ses actions irréfléchies contre un sport qui, chaque année, est apprécié de manière légale par des millions de personnes. » Avant le Grand National, et surtout avant le Derby, nombre de médias britanniques ont donné la parole aux représentants d’Animal Rising et leurs arguments approximatifs ont été plus d’une fois contredits – par des éléments factuels – par différents porte-parole des courses.

Les membres de l’association et ses « alliés » n’ont pas brillé par leur nombre lors des différentes manifestations, malgré le tintamarre médiatique, et sur les réseaux sociaux, lesquels ont eu un « effet loupe ». Assez, donc, même si l’équation est délicate… Il ne s’agirait pas de laisser ce groupe s’approprier la parole médiatique et propager librement la désinformation. La mission des médias généralistes est, ici, de ne plus donner autant d’importance à ce « buzz facile ».

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