Le mot de la fin
Priorité
« Réduction du domaine de la lutte ». Cela pourrait être le titre du nouveau roman de l’entraîneur classique Andrew Balding. Dans la dernière édition de The Irish Field, il a déclaré : « Notre filière est très douée pour l’autodestruction. Nous ne ratons jamais une occasion de nous faire du mal. » Après avoir évoqué le désintérêt croissant des médias britanniques pour le sport hippique, la baisse de la fréquentation des hippodromes et la tentative de contrôle des parieurs (qui pourraient être obligés de justifier de manière officielle qu’ils ont les moyens de perdre), l’entraîneur classique a développé une idée intéressante : « Nous nous sommes enlisés dans le débat sur la cravache. Or, dans le pire des cas, cela se résume à quelques minutes de sa vie que le cheval a bien vite oubliée. C’est de l’anthropomorphisme et pas une véritable question de bien-être. À mon sens, il est bien plus important de se préoccuper de la fin de vie des anciens chevaux de course. C’est plus important pour leur bien-être que la cravache. Si nous étions capables de dire, avec la main sur le cÅ“ur, que chaque cheval qui termine sa carrière dans notre pays bénéficie d’une seconde vie digne de ce nom… ce serait une chose dont nous pourrions tous être fiers et qui serait une véritable carte de visite auprès de la société. »