Faisal Al Rahmani : « Notre activité de sponsors en France va se poursuivre »
Depuis 2017, les Poules d’Essai sont sponsorisées par les Émirats arabes unis, via Emirates. Le partenariat est valable jusqu’en 2024. Faisal Al Rahmani, représentant de l’Abu Dhabi Sports Council et président de l’IFAHR (International Federation of Arabian Horse Racing), est optimiste pour l’avenir et souligne les liens profonds entre les Émirats et la France.
Jour de Galop. – Le sponsoring des Poules d’Essai par Emirates est signé jusqu’en 2024. Pensez-vous le renouveler ?
Faisal Al Rahmani. – Nous aimerions vraiment poursuivre l’aventure. Dimanche, après les courses, je vais échanger avec Son Altesse le cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan et je pense que nous pourrions prochainement annoncer de bonnes nouvelles. Notre activité de sponsors en France va se poursuivre. Notre relation avec France Galop est excellente. Tout le monde est extrêmement positif, ouvert à de nombreuses nouvelles idées et nous nous sentons très bien accueillis. Tout est fait pour que la journée soit belle et pour mettre en valeur notre partenariat. Nous aimerions réellement sponsoriser une autre course, peut-être au sein du meeting de Deauville…
Le soutien d’Emirates aux Poules d’Essai est aussi lié à la place du pur-sang arabe de course en France…
La France possède des pur-sang arabes de grande qualité. Via les President of UAE Cup, nous sommes associés à 30 ou 40 courses de pur-sang arabes en France. La qualité des courses dans le pays, ainsi que de l’élevage, est exceptionnelle. Je crois qu’on trouve en France les meilleurs pur-sang arabes du monde. Le pays a toujours représenté l’élite.
Les effectifs de pur-sang arabes en France sont d’ailleurs en progression. Cela doit être un motif de réjouissance ?
En tant que président de l’IFAHR, cela me rend heureux. Les allocations sont reparties à la hausse. Je crois que les courses de pur-sang arabes sont dans une bonne mouvance, un excellent développement. Je regardais quelle était la situation il y a cinq ou six ans et, selon moi, nous sommes entrés dans un cercle vertueux. Le cheikh Mansour a grandement œuvré pour les courses de pur-sang arabes dans le monde entier et nous voyons les résultats. Et la France est un moteur.
Dans quel sens ?
Quand les courses de pur-sang arabes sont solides en France, elles permettent de tirer vers le haut d’autres pays, comme les Pays-Bas, l’Italie ou les pays de l’Est aussi. Les professionnels peuvent également valoriser leurs chevaux, le marché progresse et tout le monde en sort gagnant. C’est vraiment un cercle vertueux. Mieux, à l’international, nous tentons de soutenir l’ensemble de ces courses et ainsi de développer ce cercle. Ainsi, nous serons présents en Libye cette année via les President of UAE Cup et nous développons notre présence en Amérique du Sud : Argentine, Brésil, Chili, Uruguay… Tout cela peut être bénéfique à la France car j’ai tendance à dire que, pour développer de belles lignées de pur-sang arabes de haut niveau, il est impossible de le faire sans le sang français.