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lundi 18 novembre 2024

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Dans la tête de Baptiste Grobon, une semaine avant le début du championnat des Grandes écoles

Dans la tête de Baptiste Grobon, une semaine avant le début du championnat des Grandes écoles

Jeudi prochain, à Longchamp, se tiendra la première épreuve qualificative de l’édition 2023 du championnat des Grandes écoles. Depuis plus de vingt ans, des étudiants ou jeunes diplômés découvrent le monde des courses grâce à ce championnat. Le 11 mai, ils seront neuf à s’élancer pour leur baptême du feu. Nous sommes allés à la rencontre de l’un d’entre eux, Baptiste Grobon, diplômé de l’École centrale d’électronique de Paris.

Un cavalier pluridisciplinaire

« Je monte à cheval depuis que j’ai 3 ans. J’ai testé de nombreuses disciplines : saut d’obstacles, concours complet, horse ball ou encore polo mais je n’avais jamais monté de chevaux de course. Je me suis rendu à plusieurs reprises sur les hippodromes, que ce soit aux Jeuxdi de Longchamp ou à Deauville. Je connaissais d’assez loin ce milieu et j’ai découvert le championnat des Grandes écoles en tant que supporter. Mon amie a participé à l’édition 2022 et, en allant la voir à l’entraînement ainsi qu’à la course qualificative et à la finale, j’ai pu observer le milieu des courses… Et j’ai trouvé cela génial ! Cet environnement est très accueillant et intéressant. Je me suis donc inscrit et j’ai participé au premier stage de préparation en décembre. Dès le début du mois de janvier, j’ai commencé à m’entraîner chez Robert Collet, où je me rends tous les samedis depuis un mois. Il devrait d’ailleurs être présent jeudi prochain à Longchamp… »

Une belle surprise

« Lorsque nous observons le monde des courses de l’extérieur, nous avons l’impression qu’il s’agit d’un milieu très fermé. Le niveau de technicité pour devenir jockey est très élevé. Je pense que les jockeys peuvent être comparés aux pilotes de Formule 1. Je ne pensais pas pouvoir entraîner un jour des chevaux de course et encore moins pouvoir monter en compétition. Et comme je ne savais pas qu’un championnat amateur existait… Finalement, lorsque nous découvrons ce milieu, nous sommes très bien reçus. Les professionnels sont ravis de nous faire découvrir leur passion. Mon père m’a accompagné un matin à l’entraînement, lui qui ne connaît absolument pas ce milieu. Très bien accueilli, il a pu comprendre la dynamique de l’entraînement et il a adoré. J’apprécie l’ambiance des matinées… Nous arrivons de bonne heure, le soleil n’est pas encore levé… Une fois que j’ai terminé de monter à cheval, ma deuxième journée commence. J’adore ça ! »

La préparation

« Je suis à la fois impatient car ce championnat est une expérience incroyable et, en même temps un peu sous pression. Mais cette dernière est positive car c’est une course et j’ai envie de gagner ! J’ai pu recevoir de nombreux conseils de la part de professionnels ainsi que de mon amie. On m’a précisé que la course se jouait surtout au départ, qu’il fallait essayer de rester le plus proche du leader, pour ensuite le dépasser. On m’a également conseillé de bien respirer durant le parcours afin de garder les idées claires. Le dernier conseil délivré est de ne pas me relâcher lorsque la course se terminait (rires). Afin d’arriver dans les meilleures conditions le jour de la course, je fais du sport deux fois par semaine pour travailler mon cardio et mes jambes qui sont très sollicitées. Tous les samedis, je monte deux à trois lots chez Robert Collet. Le jour de la course, nous serons associés aux chevaux de l’Afasec. J’attends avec impatience de connaître le nom du cheval auquel je serai associé pour détailler sa carrière ! Cette expérience n’aurait pu avoir lieu sans le Club des gentlemen-riders et des cavalières, que je remercie. »

Un futur gentleman rider ?

« Si l’aventure s’arrête la semaine prochaine, je continuerai de monter à l’entraînement chez Robert Collet. La cadre à Chantilly est exceptionnel. Pendant le stage de préparation, nous étions associés à des chevaux de l’Afasec mais, le matin, chez les entraîneurs, nous montons d’authentiques chevaux de course ! Je suis d’ailleurs allé les voir courir à Auteuil. Le premier objectif va être de faire découvrir à mes amis le monde des courses, que ce soit pour venir me soutenir jeudi prochain ou simplement se rendre sur un hippodrome ensemble. Plus tard, si j’en ai les capacités et si cette discipline me plaît toujours autant, il est probable que je devienne amateur. »

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