Le mot de la fin : Sans frontières
Elle n’a jamais quitté l’Ouest de l’Australie mais, après sa courte défaite dans The Quokka, Amelia’s Jewel (Siyouni) – dont la mère est stationnée au haras du Buff et est de nouveau pleine de Siyouni – va se lancer dans les grands voyages avec un nouveau pilote, Damien Lane, qui officie maintenant au Japon. Il a été choisi car il est originaire du même État et le propriétaire et éleveur Peter Walsh a des chevaux avec Michael Lane, le père du jockey. La Terreur du Western Australia effectuera ses début en dehors de son jardin le 9 septembre, dans les Let’s Elope Stakes, un Gr2 pour les femelles sur 1.400m à Flemington, avant d’aller sur le Toorak Handicap (Gr1), le 14 octobre, sur le mile de l’hippodrome de Melbourne. Il y a aussi l’option d’un autre engagement entre les deux courses, le samedi 1er octobre, dans les Sir Rupert Stakes (Gr1) à Caulfield. C’est après le Toorak Handicap que Peter Walsh et l’entraîneur Simon Miller prendront la première décision importante : Rosehill Gardens, à Sydney, pour le richissime (dix millions de dollars australiens) Golden Eagle, ou le prestige du Cox Plate (Gr1) à Moonee Valley. Les deux courses sont à l’affiche le même jour et les dirigeants de Sydney et Melbourne font pression sur l’entourage d’Amelia’s Jewel qui, en 2024, découvrira d’autres continents. Peter Walsh, qui a refusé un ticket pour The Everest (quinze millions de dollars australiens) la semaine dernière, pense au Dubai Turf (Gr1) qui offre beaucoup plus d’argent que Royal Ascot. L’Europe, ce sera peut-être pour 2025…